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Formations et projets agricoles
Faire profiter aux agriculteurs d’expériences qui allient optimisation des rendements agricoles et gestion durable des terres sahéliennes, expériences qui se développent au Burkina Faso.
Tout d’abord sortir les agriculteurs de leur isolement, favoriser des visites, leur faire découvrir ces réalisations, susciter des désirs d’évolutions, puis soutenir des stages de formation.
Rendre « passeurs » les instituteurs et enseignants en brousse très proches des parents agriculteurs.
Nioko II
Ecole Solidaire Paas Yam et Grand Jardin Agroécologique des Femmes
En collaboration étroite avec Souleymane Nikiema, le fondateur de l’école
Naissance, mise en place et développement d’un grand jardin maraîcher agroécologique de près de 10 000 m2 où travaillent quelques 25 femmes et 3 hommes,
sur un terrain mis à disposition par Souleymane Nikiema, fondateur de l’École Solidaire Paas Yam
2018, deuxième année de formation agroécologique avec Beo-neere Agroécologie au jardin pédagogique de l’école solidaire Paas Yam dans la grande périphérie de Ouagadougou. Sa création avait été co-financée par Mil’Ecole, des lycéens et leurs professeurs creutzwaldois au sein d’Xplora-Burkina et grâce à des subventions du Conseil Régional du Grand Est
Béo neere Agroécologie
Equipement du terrain pour production de semences potagères bio
Beo Neere Agroécologie 2023
La ferme-école de Roumtenga est à la fois un espace de production en maraîchage et élevage bio et également un centre de recherche et de formation accueillant des stagiaires issus du Burkina et de la sous-région. Ils ont acquis en 2021-2022 un espace de 2 hectares dédié à la production semencière bio et à la formation.
Mil’Ecole a financé en 2023 la clôture et co-financé les installations d’irrigation par aspersion et par goutte à goutte en collaboration avec la Fondation Terre d’eau en Partage de ce nouvel espace.
Le projet présenté ici par Mil’Ecole tend à agir dans le domaine de la production semencière, en association avec l’association burkinabè Beo-Neere Agroécologie.
Pour répondre aux besoins des maraîchers bio du Burkina qui doivent acheter leurs semences bio de légumes-fruits en Europe. « Si les semences des légumes-feuilles peuvent se faire au milieu de la production, les semences des légumes-fruits de qualité doivent se faire sur un espace dédié. »
Un bâtiment d’hébergement pour Béo Neere Agroécologie 2021
La ferme-école de Roumtenga, proche de Nioko II, est de plus en plus fréquentée. Elle avait besoin d’un bâtiment destiné à héberger des stagiaires en formation continue. Ce bâtiment de 3 salles devrait aussi leur faciliter la reconnaissance officielle par le ministère de la Jeunesse de leur site comme Centre de formation professionnelle et de Recherche en agroécologie
Ferme pilote de Goéma
En étroite collaboration avec le directeur de la ferme : Mahamadi Sorgho
Financement de l’aménagement du périmètre bocager de plus de 100 ha permettant à plus de 30 familles de bénéficier chacune de 4 champs équipés aux techniques de rétention d’eau de pluie et de conservation des sols promues par les fermes pilotes du réseau TERRE VERTE. Réalisé par la ferme pilote de Goéma.
Réalisé par la ferme pilote de Goéma pour désenclaver le village, grâce au soutien de Mil’Ecole. Plus de 2 km de piste, un arbre tous les 20 m de chaque côté, planté selon la méthode du puits racinaire.
Un an après plus de 95 % ont survécu à la saison sèche sans arrosage.
Village de Ouoro
En collaboration étroite avec nos correspondants : Paul Bamogo et Alphonse Sama
Pouvoir stocker les récoltes au village et recevoir une prêt en attendant des cours meilleurs que ceux pratiqués juste après les récoltes, période d’extrême abondance sur les marchés.
A OUORO, dès 2015 nos interventions ont porté sur des formations permettant d’améliorer le rendement des cultures que les femmes pratiquaient déjà dans les champs des groupements ou dans leurs champs familiaux : compost, épandage, fauche…
Bilan des formations destinées à diversifier les activités génératrices de revenus pratiquées au village par les groupements féminins.
Ces formations ont pour but commun de rechercher des moyens de lutte contre la pauvreté des populations rurales du village très enclavé de Ouoro.
6 groupements féminins sont bénéficiaires de ces formations
Suite à la première dotation en animaux (volaille et chèvres) par Mil’Ecole en 2016, ce sont aujourd’hui 191 agricultrices dont quelques agriculteurs qui en bénéficient. Organisation du croît du cheptel par transfert entre paysans à Ouoro.
Avec Tiipaalga, association burkinabè pour la diffusion des foyers améliorés et la régénération des forêts, une importante session de formation à la fabrication de ces foyers s’est déroulée à Ouoro
Ces foyers, bâtis à partir de la tradition des trois pierres, sont fabriqués en matériaux locaux (terre de termitière et argile). Ils permettent jusqu’à 60% d’économie de bois !
Construit en 2017, mal géré par deux meuniers successivement formés, le moulin est délaissé durant 2 années.
Une solution est finalement trouvée en 2019 : des équipes tournantes de meunières ont mis le moulin en marche !
Suite aux récoltes catastrophiques de 2017 dues au déficit pluviométrique de la saison des pluies, Mil’Ecole a financé sur Ouoro un stock alimentaire d’urgence vendu à prix social en juin 2018, période de démarrage des travaux de la nouvelle saison agricole. Gestion et bilan de l’opération.
Quatrième année du programme d’aide au développement. Suite au Programme triennal 2015 – 2017.
2018, une double priorité : répondre à une situation d’urgence, consolider les acquis du plan triennal en développant les compétences des groupements et en élargissant notre périmètre d’action
Aux formations prévues pour cette dernière année de notre programme trisannuel élaboré en 2014 s’en rajoutent d’autres. Et déjà se profilent des projets pour les années suivantes. A Ouoro, ça avance.
Cette 2ème année de formations portera sur la gestion Post-récoltes, l’aviculture et l’embouche de caprins puis la fabrication de soumbala. Elles s’accompagnent de dotations diverses.
Les 6 groupements villageois développent leurs compétences de vie coopérative et acquièrent des rudiments d’entrepreneuriat agricole. En route pour 2016.
Comment Mil’Ecole tente sur le village très isolé de OUORO une démarche pour définir avec les agriculteurs des projets visant au développement de projets agricoles.
Aider des agriculteurs et agricultrices à sortir de leurs villages que l’on atteint par des chemins (et non des pistes) pour visiter les méthodes de culture d’une ferme pilote n’a rien de simple.
Récit détaillé écrit à 6 mains : Paul Bamogo, Alphonse Sama, partenaires de Mil’Ecole au Burkina Faso, et Edith Pichard.
La première visite : des instituteurs et quelques agriculteurs. L’année suivante, 49 agriculteurs des mêmes villages… Sans l’implication de nos 2 partenaires au Burkina Faso, directeurs d’écoles de ces villages, les visites n’auraient pas pu se faire.
Mali
En collaboration étroite avec notre correspondant : Olivier Dembélé
Cette première étape du projet Mali avait été portée et définie par Martine Fontaine et Olivier Dembele, sur le modèle développé par Mil’Ecole dans le village de Ouoro (Burkina Faso) depuis 2016.
Les premiers transferts de volailles et de chèvres ont eu lieu à Boura et Tabako.
Un nouveau projet se met en place à Sogoba, village proche des 2 autres. A l’élevage solidaire s’ajoutent la formation SECCA et celle des foyers améliorés.
Village de Bologo
Programme de développement 2015-2019 : chronique d’un échec
et comment en tirer des enseignements utiles
Les premières formations du programme concernant l’agriculture, élevage solidaire, AGR (fabrication soumbala) eau et projet alphabétisation avaient débuté en 2016. Nous avons dû nous résoudre à les abandonner en partie dès 2018 et définitivement en 2019.