3 années de suite des classes de 2de de 28 à 34 élèves du Lycée Felix Mayer ont pu se rendre au Burkina Faso dans le cadre d’expérimentations pédagogiques avec le soutien de la Fondation Nationale des Sciences Politiques (Sciences Po PARIS).
Les lycéens de Creutzwald et leurs professeurs n’y ont pas fait du tourisme. En 8 jours au Burkina Faso, ils ont pu entrer en relation directe avec les populations rurales.
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Ces voyages étaient l’aboutissement d’une année de travail autour de « l’aide au développement » ou de « la sécurité alimentaire », menée par Eric Roger, aujourd’hui trésorier de Mil’Ecole, Dominique Sibille, Marie Anne Petit, Dominique Boulanger, aujourd’hui secrétaire de Mil’Ecole, Linda Gawronsky et Christelle Scalegno
Dans les villages de Sourgou, Sanon et Barouli, Abdou Salam Kaboré et Francis Zongo ont élaboré des rencontres, faisant alterner des face à face un peu dirigés et des échanges libres. Le groupe a pu vivre des moments de joie et de fête et des expériences plus douloureuses mais toujours de grandes émotions.
Des visites d’écoles primaires de Sourgou ou Sanon ou Barouli selon les années.
Où des anciens sont toujours là pour nous recevoir
« Au Burkina on respecte énormément les ancêtres ce qui n’est pas du tout le cas dans un pays développé comme la France » écrira plus tard François.
Des actions- lectures avec les enfants ont permis des échanges personnalisés
Dans le collège de brousse de Sourgou ou au lycée de Koudougou, les lycéens français découvrent avec étonnement des élèves autrement plus motivés qu’en France et comprennent que seul un petit nombre, les meilleurs, ont pu intégrer le collège, les autres ont été renvoyés chez eux par manque de place !
Une rencontre avec des jeunes agriculteurs non scolarisés de 20-28 ans, où chaque groupe a pu exposer à l’autre l’emploi du temps d’une de ses journées… : un échange improbable savamment orchestré par Salam Kabore.
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Les départs étaient toujours plein d’émotions :
A la porte du bus, Monsieur Sibille, le professeur d’économie, battant la mesure pendant que tous les enfants qui nous avaient accompagnés, nous chantaient l’hymne national du Burkina Faso pour notre départ
Et si souvent des surprises :
Au détour d’un chemin des jeunes filles rencontrées en brousse laissent éclater leur joie
Des découvertes plus douloureuses aussi :
Visite de l’ orphelinat Wend Raabo à Koudougou avec lequel nous avons depuis lors gardé contact
Une découverte des conditions de vie quotidienne qui bouscule :
Chloé écrira à la fin de son séjour : « La visite de l’orphelinat m’a marquée et bouleversée, la pauvreté des lieux et le manque de moyens m’ont surprise au point qu’il est parfois difficile d’imaginer que l’on peut vivre dans de telles conditions »
La réalité de la faim en brousse, en cette année 2008, lors d’un repas chez Salam dans le village de Sourgou
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Des rencontres festives :
Matches de foot internationaux : Sourgou contre Creutzwald sont organisés au village
Une ambiance « chaude » que nos jeunes ne sont pas prêts d’oublier.
Fêtes et cadeaux
Cela fera dire à Kevin : « Partout où nous étions pour visiter, l’accueil était très chaleureux, … ils nous donnaient même des cadeaux malgré le fait qu’ils ne possèdent rien. » Et à Laura : « Ce qui m’a vraiment étonnée c’est l’accueil des gens. Leur gentillesse envers nous, leur générosité. C’est étonnant de voir des gens qui n’ont presque rien mais qui partagent tout de même. »
Pour ces fêtes tout le village est là.
« Les habitants nous ont réservé un superbe accueil rempli de danses, de chants et de joie » dira encore Emilie
Ou encore
« Patients, les anciens, les enseignants, les parents, les enfants nous avaient attendus dans la chaleur pour nous offrir une fête magnifique » dira un autre lycéen
Danses Sanon avril 2010